L'armure

 

Sur le chemin de la paix

L'armure inutile se disloque

Et laisse apparaitre des plaies béantes

Sur lesquelles souffle avec entrain

La brise vive et salée

De l'amertume et des peines du passé

Serrer les dents

Réapprendre la douleur

Panser ses blessures

Continuer d'avancer

Vrai, et plus léger

D'autres temps

Un seul pied dans la réalité

Écouter ce murmure profond

D'un autre temps

Absurde erreur de siècle

Être d'ici mais d'avant

Et s'immerger dans le passé

Pour se retrouver

Roi de l'Oiseau

 
Départ pour un autre siècle

Dans un joyeux chaos

Place aux rires et à la fête

Le Roi de l'Oiseau n'a qu'à bien se tenir

Puy-en-Velay, nous voici !

La Trève

Emporté dans son combat

Le guerrier ne relâche jamais son arme

Il s'endurcit, ne craint plus les coups

Et comme le géant qui écrase la fourmi

Il frappe amis et ennemis

Mais la plus grande force du guerrier

N'est-elle pas de ranger son épée

Lorsqu'il sait le danger passé?

Compagnons d'armes

Quand tes forces te lâchent

Quand la terre s'ouvre sous tes pas

Quand tout te semble impossible

Et que tu te sais en train de perdre ton combat

Relève la tête et vois

Ceux qui marchent avec toi

Tu n'es jamais seul

Alors appelle-les

Folie

 Les fous ouvrent des voies qu'empruntent ensuite les sages. 

Alessia

On nous joue parfois d'étranges tours

Quand la vie cohabite avec la mort

Aujourd'hui un nouveau chemin 

Pour une nouvelle étoile 

Que ta vie soit belle, petite fée !

Orage

Nuit sans sommeil

 

Nuit d'étincelles

Collée à la fenêtre

Les yeux électriques

Le coeur sautant 

A chaque détonnation

Bercée par le tapage

A la lueur de la bougie

J'aurai voulu que cela dure

Indéfiniment